AVIV QUARTET
Le printemps
Il descend des lointaines hauteurs, le jour nouveau,
Le matin, qui s’est éveillé des crépuscules,
Il rit à l’humanité, paré, enjoué,
De dix mille joies l’humanité est doucement pénétrée.
Une vie nouvelle veut se dévoiler à l’avenir,
De fleurs il semble, en signe de jours joyeux,
Que s’emplisse la grande vallée, la terre,
Tandis qu’elle est partie très loin, au printemps, la plainte.Friedrich Hölderlin (1770 - 1843)